Festival du livre de Mouans-Sartoux 2019
Année après année, le Festival du livre de Mouans-Sartoux garde intactes la chaleur, la vitalité, la richesse et l'efficacité qui le caractérisent.
C'est avec un plaisir renouvelé que j'ai participé à cette 32e édition.
Les lecteurs sont toujours aussi nombreux et curieux, désireux d'échanger avec les auteurs.
(Avec Toly)
Cet échange, qui part d'un livre, aboutit parfois à la découverte d'un pan entier de la vie de ceux qui s'arrêtent pour discuter avec les auteurs que nous sommes.
Ces lecteurs qui paraissent ordinaires vu de l'extérieur font des choses extraordinaires au quotidien, et sans faire de bruit, comme cette dame egagée dans une association qui propose de soutenir la scolarité d'un élève-étudiant au Burkina Faso.
Ainsi, depuis de longues années, elle finance les études de son filleul au Burkina et ne manque pas de lui envoyer régulièrement des livres. Il faut dire que le travail assidu du filleul, sa volonté de réussir et ses bons résultats motivent particulièrement sa marraine. "Chêne de Bambou" fera partie du prochain envoi de livres.
Découvrir l'association "Un projet pour Réo" en cliquant ici.
On fait ainsi de belles rencontres. Faire connaissance avec des lecteurs de tous âges, les salons du livre savent favoriser ce genre de liens, et le Festival du livre de Mouans-Sartoux en particulier.
(Chloé et sa soeur vont vivre des aventures au coeur de l'Afrique avec "Mwanana")
On a aussi, parfois, l'agréable surprise de revoir des lecteurs que l'on avait rencontrés l'an précédent. Comme cette famille. Le papa avait déjà offert "Mwanana" à ses filles ; cette fois "Des Migrations au métissage" suivi de "L'Image de la femme à travers 25 auteurs d'Afrique" a retenu son intérêt : un livre qu'il va offrir à sa femme.
C'est aussi le cas pour Jean-Robert, qui a à coeur de lire ses compatriotes, ou plus largement de se tenir au courant de l'actualité littéraire africaine.
Le stand Souffle d'Afrique a bien défendu sa réputation : il a fait respirer aux lecteurs un air d'Afrique, grâce aux diverses propositions de lecture et aux oeuvres de l'artiste Momar Gaye, réclamé par tous ; hélas il a dû, malgré lui, garder le lit.
(Marie-Louise Gourdon, la commissaire du festival, Véronique Diarra, Awa Bâ et Liss Kihindou)
Nous avons terminé en beauté, le dimanche 6 octobre, par l'entretien "Voix de femmes africaines engagées", avec Awa Bâ et Véronique Diarra et moi-même. Aïssatou Ehemba, qui devait être de la partie, a également été retenue par des problèmes de santé.
L'occasion de remercier Hugues Yves pour la dextérité avec laquelle il a animé ce débat, ainsi que toute l'équipe du Festival pour ces moments riches en partage.
(Crédit photo : Loumo Bifoueni)